Citations de Hal Borland
L'été finit et l’automne arrive, et celui qui l’aurait autrement aurait toujours la marée haute et une pleine lune tous les soirs.
La fin de l’année n’est ni une fin ni un début, mais une continuité avec toute la sagesse que l’expérience peut susciter en nous.
Octobre est la feuille qui tombe, mais c’est aussi un élargissement de l’horizon plus clairement visible. C’est les collines lointaines une fois de plus aperçues et les constellations durables au-dessus d’elles une fois de plus.
L’été est un billet signé en juin, ses longues journées passées et disparues avant que vous ne le sachiez et qui doit être remboursé en janvier prochain.
Un bois en pleine couleur est impressionnant comme un feu de forêt, en grandeur au moins, mais un seul arbre ressemble à une langue de flamme dansante pour réchauffer le cœur.
Vous ne pouvez pas méconnaître un arbre, ou accuser un oiseau ou un écureuil de subversion ou défier l'idéologie d'un violet.
Connaîssant les arbres, je comprends le sens de la patience. Connaîssant l’herbe, je peux comprendre la persévérance.