Citations de D. H. Lawrence
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La lune ! Artémis ! la grande déesse du passé splendide des hommes ! Vous allez me dire qu’elle n'est qu'un rocher mort ?
Il est vrai, comme l'ont dit certains poètes, que le Dieu qui a créé l'homme doit avoir eu un sens de l'humour sinistre, le créant comme un être raisonnable, mais l'obligeant à prendre cette posture ridicule et l'amenant aveuglément vers ce résultat grotesque.
La grande expérience de vivre pour chaque homme est son aventure dans la femme.L'homme embrasse dans la femme tout ce qui n'est pas lui-même, et de ce résultant unique, de cette étreinte, vient chaque nouvelle action.
Je ne peux jamais décider si mes rêves sont le résultat de mes pensées ou mes pensées le résultat de mes rêves.
Il faut apprendre à aimer, et passer par beaucoup de souffrance pour y arriver ...dont le voyage est toujours vers l’autre âme.
Création détruit comme il va, jette un arbre pour la naissance d’un autre. Mais l’homme idéal serait abolir la mort, se multiplier millions sur million, se cabrer ville après ville, enregistrer chaque parasite vivant, jusqu'à ce que l’accumulation de la simple existence est gonflée à une horreur.
Le véritable artiste ne substitue pas l’immoralité à la morale. Au contraire, il substitue toujours une morale plus fine à une plus grosse.
Il n'y a qu'une chose qu'un homme veut vraiment faire toute sa vie. C'est-à-dire trouver son chemin vers son Dieu, son Etoile du Matin, saluer son prochain, et jouir de la femme qui a fait le chemin long avec lui.
L’amour est la fleur de la vie, et s'épanouit inopinément et sans loi; et doit être cueillie là où elle est trouvée; et appréciée pour la brève heure de sa durée.